J+433 : HIER, J’AI FAIT UN TRUC NUL...

Publié le par jeveuxunamoureux

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« De quoi ? C’est vraiment nul !» diront certains. « PFFFFFFFFFFF ! » soupireront les autres avec un affaissement d’épaules trahissant un immense découragement. « La pauvre, elle est vraiment indécrottable... » se désespèreront les plus pessimistes.

 

Mais au fait, c’est quoi le truc nul que tu as fait ?

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J’ai envoyé un SMS à mon ex prince.

 

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Passée la première ligne de points supposée traduire ma honte, puis la seconde censée reproduire votre stupéfaction, vous êtes désormais autorisés à vous exclamer :

 

-        De quoi ? C’est vraiment nul !

-        PFFFFFFFFFFF ! 

-        La pauvre, elle est vraiment indécrottable...

 

Oh je vous rassure, c’était un petit SMS de rien du tout, tout riquiqui tout minuscule à peine une virgule, une pensée coup de vent qui m’a traversé l’esprit à toute vitesse comme une bourrasque d’avril, et que j’ai eu besoin de jeter tout de suite : « Parfois, je me demande si tu vas bien. Bises. Nathalie ». Je me suis inquiétée de la santé de celui qui ne s’est jamais inquiété de moi. S’est-il même jamais inquiété de qui que ce soit ? Et s’il allait mal ? Où en est-il avec l’alcool ? Poursuit-il ce travail lent et opiniâtre d’abimement de lui ? J’imaginais son beau visage marqué. Je le voyais tombé, ivre et perdu. Eperdu.

 

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La pensée m’est venue comme ça. Une angoisse, une crainte, un je-ne-sais-quoi subit. Je ne dirai pas une prémonition, je ne crois pas à ces choses-là, enfin un petit peu quand même, c’était un sentiment qui y ressemblait en tout cas. Oui une inquiétude. Un saisissement. Cesse-t-on jamais de s’inquiéter pour les gens qu’on aime ou qu’on a aimés vivement ? L’amour vrai appelle un droit de suite, non ?

 

J’ai pesé pourtant les possibles interprétations de ce message dont vous aurez relevé l’affirmatif, la simplicité et la concision. Mais peut-être aussi, parce que je n’oublie pas, ai-je besoin de ne pas être oubliée tout à fait. Au-delà de l’inquiétude, il y a de cela. Et des bourrasques de manque. Ce manque qui ne finit jamais. Zut !

 

index2.jpgIl ne répondra pas comme d’habitude. Et c’est tant mieux. J’espère juste qu’il ne sonnera pas un jour à ma porte, comme la dernière fois, ivre et pâteux. Je regrette déjà ces 10 petits mots. Déjà trop nombreux. Un seul, c'était encore un de trop. Mais ce n’est pas ma faute à moi si la technologie moderne fait vivre la pensée, les sentiments en temps presque réel. Mon caractère s’accommoderait bien plus volontiers du temps des chevaux et du parchemin, car ma spontanéité, mon caractère passionné, cette pulsion d’instantanéité, l’urgence à vider mon sac sentimental auraient le temps de se dégonfler, et de me laisser me ressaisir.

 

Allez. Rassurons-nous. Peut-être que ça n’aura pas plus d’incidence que cela.

 

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Mais demain, je vous raconterai quand même un autre truc encore plus nul que j’ai fait il y a un mois, qui achèvera de vous désespérer mais renouvellera au moins je l’espère votre vocabulaire en élargissant le champ lexical du découragement.

 

Allez. J’y vais. Je vous quitte avec ça :

 

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M
Et voui ......
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J
<br /> <br /> No comment !<br /> <br /> <br /> <br />