J+364 : HARA OR NOT KIRI ?
Eh bien nous y revoici. On est à la saint Machin-Truc et je n’ai toujours aucune rose dans mon potage. Trouver un amoureux, c’est aussi difficile que d’empêcher Nadine Morano de dire des conneries. Pfffff....
L’année dernière, telle une moderne vierge en boots de combat, j’accouchais de ce blog, fruit de mes amours difficiles avec l’homme invisible. Je décidais de raconter le vide amoureux. 364 billets plus tard, je suis rendue au point de départ. Toujours pas d’amoureux mais un an et deux rides en plus, toujours aussi peu d’illusions mais quelques neurones en moins.
Allez. Vous pouvez bien le dire : le bilan annuel n’est pas fameux : deux trois coups par-ci, par-là avec des intermittents, un vieux ragoût d’ex et un prince alcoolique qui m’en a fait voir d’une seule couleur : rouge. Rouge comme gros rouge, comme rouge de colère et rouge de honte. Un rouge comme rouge baiser aussi mais pas un rouge révolutionnaire. Certes, j’ai refusé moult proposition de coucheries, j’ai tripoté deux ou trois testicules, et j’ai du en émasculer verbalement plus d’un. Puis j’ai couché le tout par écrit. Ce qui m’a valu l’intérêt de la télé-trash. J’ai refusé 4 propositions d’étalage télévisuel et 2 offres de rémunération publicitaire afin éviter que mes quatre idées ne se diluent dans les clics du consumérisme et ne vous asphyxient.
Malgré tout je suis contente. Se caler chaque jour devant son clavier pour en extirper un sujet, compter son nombre de lecteurs, répondre aux commentaires, fidéliser ces gentils lointains qui deviennent un peu, au fil du temps, des figures familières, tout ça c’est très agréable.
Lors de la création de ce blog, j’avais déclaré que si dans un an et un jour je n’étais toujours pas casée, il s’autodétruirait. Mais je m’interroge. Certes le sujet amoureux s’épuise. Mais le combat doit-il cesser faute de combattant ? Peut-être dois-je poursuivre ce travail quotidien d’exploration légère du monde. To kill or not to kill the blog that is the question. Je peux peut-être le poursuivre en le rendant plus généraliste et moins régulier. Mais il y a aussi cet autre blog, mon blog politique que je n’arrive pas à nourrir tant le temps me manque.
Alors comme je ne sais que faire, je m’en remets à vous, mes gentils lecteurs. STOP ou ENCORE, comme dans le jeu d’RTL. Etes-vous repus reputes ou souhaitez-vous que je poursuive mon monologue épicé de vos commentaires ? L’heure est au référendum ! Et comme j’aime être à la pointe de la mode, je sollicite votre avis.
Allez. C’est à vous de me dire. Après tout, vous en avez peut-être assez.
Il y a quelque chose d’intrigant dans cette conversation lointaine avec des inconnus et des inconnutes (à part quelques amis fidèles qui m’honorent aussi de leur présence ici). Et à quoi peut bien ressembler celle qui vous parle depuis un an ? Une photo ne restitue pas la mobilité des traits (et la mienne est extrême), et toute cette vie qui anime un visage. Il ne rend compte que d’une enveloppe. Visualiser un interlocuteur virtuel peut s’avérer décevant : ben zut ! Si je m’attendais à ça ! Le fond ne colle pas à la forme. Aujourd’hui toutefois, comme c’est mon blog-anniversaire, j’ai décidé de me dévirtualiser pour rendre notre dialogue plus humain. Moi, c’est un peu de ça (mais aussi beaucoup d’autres choses). Je ne sais pas sourire à un objectif. Je ne ris bien qu’en compagnie d’humains. Mais vous devrez vous en contenter :
Bon. J’attends vos réponses. STOP ou ENCORE. Et je vous quitte avec une bien bonne de notre flibustier fiscal sarkozyste bien connu, j’ai nommé Johnny Hallyday : « Pour moi, la solitude est quelque chose qui se vit à deux ». C’est Laetitia qui doit être contente.
Et avec la rituelle ‘tite chanson. C'est drôlement bien !