J+18 : Et si je me laissais séduire comme une bête...

Publié le par jeveuxunamoureux

L'inévitable petite chanson du jour :

 

 

 

 


 

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Puisque je fais chou blanc avec les humains, je me suis dit qu’il serait judicieux de m’inspirer de la séduction dans le règne animal. Oui mais voilà, chez nos amies les bêtes, c’est le mâle qui fait la plupart du temps le premier pas. La femelle se contente de se laisser faire, quoique selon les spécialistes de la question, elle émet des signaux suffisamment forts, genre « hou hou les gars, c’est le moment, allez-y, montrez moi ce dont vous êtes capables et je choisirai le plus beau, le plus couillu, celui qui assurera notre postérité pendant des siècles des siècles », qui indiquent qu’au final, c’est quand même elle qui choisit l’élu.

 

IsabellaRoselliniGreenPorno.jpgBref. Les rares exemples d’inversion des rôles sexuels dans le monde animal que j’ai pu glaner sur le web laissent à penser que je drague davantage comme la femelle crocodile qui, pour se faire remarquer, sort le museau de la surface de l'eau et attend d'être acceptée par Monsieur. Mais bon, pour une célibataire, être assimilée à une femelle crocodile est aussi peu réjouissant qu’avoir la réputation de Madame mante religieuse ou de certaines dames araignées qui boulottent leurs partenaires sexuels lorsqu’ils les besognent (à moins que ceux-ci ne leur aient apporté une petite collation de chez Fauchon ou Lenôtre, afin de ne pas constituer le mets principal de la dame). Autre exemple, plus poétique celui-là, je serais de la même espèce que certaines femelles papillons qui se montrent sexuellement bien plus entreprenantes lorsqu'elles ont été exposées à des températures froides au stade larvaire. Il est vrai que je suis née un 30 octobre, par un hiver rigoureux. Ceci explique sans doute cela.

 

Mais, foin de culpabilisation, après tout, ce n’est peut-être pas de moi que vient le problème, et si je n’ai toujours pas rencontré l’âme-soeur, c’est (1) soit que le signaux que j’envoie, tel un vieux portable coincé entre deux montagnes, ne sont pas assez forts (mais je consacrerai un prochain billet à ce sujet, celui de la biochimie amoureuse), (2) soit que messieurs les humains, par manque d’imagination, ne font pas pour moi ce que messieurs les animaux font pour leur dulcinée. Si les humains se comportaient comme des bêtes, peut-être aurais-je déjà succombé et à ce jour, je ne serais plus célibataire.

 

J’attends donc de pied ferme, dans mon bar préféré, celui qui saura me séduire en répandant sur le sol de puissants effluves d'urine (ce qui à mon avis séduira moins le patron du bar), ou qui me fera de belles offrandes d'insectes enveloppés dans un cocon. A moins que je ne choisisse celui qui, à l’instar de l'oiseau-lyre, imitera avec brio le bruit d'une alarme d'automobile ou d'une scie sauteuse.

 

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En tout cas je ne choisirai pas  l’adepte de la technique de l'oiseau satin, qui collectionne les objets bleus pour faire son nid car c'est la couleur préférée de la femelle, parce que moi, je déteste le bleu, et comme vous l’avez compris, je préfère un nid communiste à un nid UMP. Et je ne choisirai pas davantage celui qui fera l’éléphant. D’abord parce que je déteste attendre l’accouplement en me faisant asperger de boue, ensuite et surtout parce que chez les éléphants, on ne s’accouple qu’une fois tous les 5 ans ! Ça va bien ! L’abstinence, j’ai assez donné !

 

En revanche il se peut que j’imite dame baleine : mon prochain compagnon sera celui qui chantera le mieux et qui fera devant moi le plus impressionnant saut en hauteur. A vos marques. Sauf si je lui préfère l’homme qui, tel le flamant rose, aura fardé du plus beau pigment rouge la glande la plus proche de son trou de balle.

 

Mais - à bon entendeur - je le dis tout net : ceux qui auront ma préférence devront s’inspirer du calamar - dont la saison des amours dure toute l’année - et surtout du scolopendre, qui a 2 pénis et se masturbe sur le sol afin de constituer des boulettes de terre et de sperme qu'il ira ensuite introduire dans mon vagin. J’en frissonne déjà  !

 

Mais pour ce dernier, il faudra que je fasse un petit quelque chose en plus, puisque la femelle scolopendre a elle aussi 2 vagins ! Que de plaisirs en perspective.

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Pour ceux qui penseraient que je dis n’importe quoi, voici quelques liens qui vous diront tout de la séduction dans le monde animal et qui vous prouveront que je n’invente rien. Vous n'avez qu'à aller ici : link ici : link ici : link et ici : link

 

Publié dans Comme des bêtes

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