J+352 : UN COUP D’MOU...

Publié le par jeveuxunamoureux

_Jean-luc_melenchon_et_Marie-georges_buffet_m.jpgPas trop la pêche en ce moment. Je ne sais pas si c’est la crise la crise la crise ; la perspective d’entendre encore davantage les pompiers pyromanes qui nous gouvernent nous demander de payer et de fournir l’essence qui sert à nous cramer ; le 14 février qui revient, comme l’année dernière, pour me dire que la solitude amoureuse s’installe dans ma vie comme la misère chez les pauvres des pays riches ; de savoir que je suis entourée de gros cons racistes... c’est sans doute tout cela qui ne me donne pas envie de sortir et de discuter avec mes (di)semblables. La seule chose qui me maintient en belle humeur et d’attaque, c’est d’entendre Mélenchon s’énerver, partir en guerre contre les stéréotypes, tenter de détricoter toutes les grosses ficelles médiatiques, pilonner l’inculture crasse des questionneurs, rectifier les mauvais jugements, marteler les bonnes vieilles valeurs qui sont au cœur de toute révolte et de tout projet humain.

 

On a le droit à un petit coup d’mou de temps en temps, non ? Et on a le droit aussi de se ressourcer comme on peut.

 

dyvaGOkeGSsrlvZEfa8Ssjl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBW.jpgJe ne sors pas assez. Ma belle résolution de début d’année (m’exposer à davantage de situations et d’êtres différents) est vissée sur le siège de ma chambre car lorsque je tente de l’affermir, elle bute contre tant d’inintelligence et tant de gens qui ont une perception du monde si égotiste (qui navigue entre la dictature du « moi » d’adulte et le caprice et l’égoïsme enfantins) que je préfère achever de m’anéantir la tête avec des cons télévisuels. Au moins, je ne risque pas de finir en prison pour avoir tenté d’écrabouiller le cerveau de ma télé à coups de marteau.

 

La solitude, la vraie, est peut-être un recours. Il y a longtemps que la philosophie, qui multiplie les questions à l’infini sans apporter de réponses définitives, m’a montré qu’elle ne peut déboucher que sur un pessimisme profond. La solitude OU la politique, qui est l’inverse de la philosophie. Je vous laisse creuser tout seuls, philosophiquement, sans explications redondantes, le sens profond de cette dernière phrase.

 

Car la politique nécessite de croire en l’humain, dans son devenir, dans sa possible transformation. Elle impose des choix (contestables sans doute) mais surtout des actes. Le goût de la politique (de gauche s’entend) est pour moi le signe d’un optimisme, d’une vitalité qui empêchent de sombrer.

 

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Préserver son espace vital en ne mordant pas sur celui des autres et en évitant qu’il ne soit grignoté par autrui... équilibre de funambule. La politique permet-elle de sortir de ce difficile exercice ? Et l’amour ?

 

Comme je n’arrive pas à répondre à ces questions pour me réconforter, je vais aller m’acheter de quoi faire des navettes à la fleur d’oranger, et des scones et des amaretti (petits gâteaux à base d’amande). Et comme je suis une partageuse, voici la recette (au cas où vous auriez besoin de réconfort vous aussi) :

 

 IMG.jpg

 

Je vais faire le plein de biscuits et de Mélenchon. Comme je l’ai déjà dit, on a le droit de se ressourcer comme on peut.

 

Et je vous laisse avec Mike Tyson, le boxeur (de femmes aussi) : « J’adore les femmes. Ma mère est une femme ».

 

Et avec un groupe que j'adore :

 

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M
Vaut-il mieux un coup de mou ou un coup dur .... ???
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J
<br /> <br /> un coup tout court, ça suffira.<br /> <br /> <br /> <br />
K
incorrigible gourmande, j'aime les moelleux, j'aime les croquants, et je viens de préparer ma pâte à crêpes :) pour les recettes je prends, donc :)
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J
<br /> <br /> Je t'en fais passer d'autres bientôt alors. Au compte goutte, pour attiser ta gourmandise.<br /> <br /> <br /> <br />
K
je sais bien qu'il y en a de biens, et je te compte dedans, je sais, je sais, Merci :) ; ah puis tu as raison qu'il change de trottoir le raciste ; non, je voulais dire que parfois on apprécie<br /> quelqu'un puis on s'aperçoit qu'il y a gros vice de forme, genre racisme ou autre, et là, ben c'est la tangente, koa ! ça fait longtemps que plus personne ne me déçoit parce-qu'en fait je ne place<br /> pas les gens si haut que ça à la base, dans un premier temps tout au moins, et il me semble bien que c'est toi qui as parlé de déception et de racisme dans ce post, non ? c'est à cela que je<br /> faisais référence, en partie
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J
<br /> <br /> Oui mais mon optimisme finit toujours par reprendre le dessus. Toujours. Et j'aime le partager. Allez, si t'es gentille, je te file une autre recette de biscuits : tu les préfères comment ?<br /> Moelleux ? Croquants ?<br /> <br /> <br /> <br />
P
J'oubliais, Mélanchon a été très bien ce matin sur Inter :D
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J
<br /> <br /> Je vais aller voir ça. J'étais avec Morphée.<br /> <br /> <br /> <br />
P
Bon, ça n'a pas l'air d'aller bien voir, à ce que je vois. Remarque, c'est bien de l'écrire, ça doit soulager parfois.<br /> J'ai jamais vécu vraiment seul, sauf depuis quelques années. Mais c'est vrai que parfois, on tourne en rond, et personne pour partager une idée, une réflexion, une musique, un texte, un repas...<br /> C'est sans doute ce qui me manque le plus, cet échange, même si je le vis beaucoup avec mes enfants, mais bon, ce ne sont ni mes amis, ni mes amoureux.<br /> Merci pour la recette, j'ai des envies de cuisine en ce moment.
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J
<br /> <br /> Chouette ! J'ai des tas de recettes absolument délicieuses à partager. Et l'hiver, le très froid hiver, nécessite beaucoup de sucre. Je crois que je vais faire des tas de biscuits que je<br /> vais aller distribuer dans le métro, à tous ces gens qui couchent dehors dans le froid. Ca m'évitera de me plaindre pour pas grand chose au fond. Le partage, c'est vrai, c'est important. Mais le<br /> partage avec la complicité, c'est encore mieux.<br /> <br /> <br /> <br />