J+352 : UN COUP D’MOU...
On a le droit à un petit coup d’mou de temps en temps, non ? Et on a le droit aussi de se ressourcer comme on peut.
Je ne sors pas assez. Ma belle résolution de début d’année (m’exposer à davantage de situations et d’êtres différents) est vissée sur le siège de ma chambre car lorsque je tente de l’affermir, elle bute contre tant d’inintelligence et tant de gens qui ont une perception du monde si égotiste (qui navigue entre la dictature du « moi » d’adulte et le caprice et l’égoïsme enfantins) que je préfère achever de m’anéantir la tête avec des cons télévisuels. Au moins, je ne risque pas de finir en prison pour avoir tenté d’écrabouiller le cerveau de ma télé à coups de marteau.
La solitude, la vraie, est peut-être un recours. Il y a longtemps que la philosophie, qui multiplie les questions à l’infini sans apporter de réponses définitives, m’a montré qu’elle ne peut déboucher que sur un pessimisme profond. La solitude OU la politique, qui est l’inverse de la philosophie. Je vous laisse creuser tout seuls, philosophiquement, sans explications redondantes, le sens profond de cette dernière phrase.
Car la politique nécessite de croire en l’humain, dans son devenir, dans sa possible transformation. Elle impose des choix (contestables sans doute) mais surtout des actes. Le goût de la politique (de gauche s’entend) est pour moi le signe d’un optimisme, d’une vitalité qui empêchent de sombrer.
Préserver son espace vital en ne mordant pas sur celui des autres et en évitant qu’il ne soit grignoté par autrui... équilibre de funambule. La politique permet-elle de sortir de ce difficile exercice ? Et l’amour ?
Comme je n’arrive pas à répondre à ces questions pour me réconforter, je vais aller m’acheter de quoi faire des navettes à la fleur d’oranger, et des scones et des amaretti (petits gâteaux à base d’amande). Et comme je suis une partageuse, voici la recette (au cas où vous auriez besoin de réconfort vous aussi) :
Je vais faire le plein de biscuits et de Mélenchon. Comme je l’ai déjà dit, on a le droit de se ressourcer comme on peut.
Et je vous laisse avec Mike Tyson, le boxeur (de femmes aussi) : « J’adore les femmes. Ma mère est une femme ».
Et avec un groupe que j'adore :