J+397 : BATTEMENTS DE COEUR
N’allez pas croire. Je suis simplement heureuse d’aller partager demain ce cœur qui ne bat que pour tous avec des humain(e)s, mes semblables, d’aller le promener entre Nation et Bastille. Je ne connais rien de plus agréable que cette grande fraternité qui bat le pavé, qui fait assaut d’imagination pour montrer tout le cœur qu’elle a. Un vaste cœur qui contient des milliers de poitrines, des milliers de poitrines qui forment un cœur.
Le cœur, c’est la centralité. C’est de là que partent les élans, c’est de là qu’ils se propagent pour répandre leur bénéfique contamination.
Le cœur de gauche ne s’intéresse pas à lui-même. Il aime les transfusions. Il aime donner du sang et en recevoir. Il bat pour autrui. Il n’oublie jamais le faible, le désespéré, le perdu. Le cœur de gauche est si vaste...
Il y aura demain de bien belles personnes avec moi. Des personnes qui ont foi en elles-mêmes, en leur capacité à transformer, à embellir, à partager, à penser collectif pour engendrer des tas de petits bonheurs individuels.
Mon petit cœur de Nathalie est peu de chose comparé à celui de la militante.
Alors je me réjouis. Et j’écourte ce billet pour vous relater, ici ou ailleurs, dès lundi, la belle journée que ce sera.
Pour une fois, je ne vous laisserai pas avec une citation de la cruche habituelle. N’allons pas gâcher ce beau moment, mais avec le génie de Victor Hugo : « L’amour, panique de la raison. Se communique par le frisson » et avec ceci, que j’aime beaucoup : « Rien n’est plus imminent que l’impossible ».
Allez. Pour finir, une petite chanson militante qui nous accompagnera demain :