J+192 : week-end studieux, et plus si affinités…
Ce soir, je pars en Savoie pour l’Université d’été de mon parti. Y aura-t-il autre chose à gratter que des neurones, telle est la première question que je me pose. Et deux beaux neurones valent-ils une belle paire de, telle est la seconde. 2 neurones vous me direz, c’est pas grand-chose, tandis que 2 testicules, c'est la norme universelle. Sachant qu’un homme a en moyenne 100 milliards de neurones, qu’il commence à perdre dès l’âge adulte, et que l’homme moyen possède 2 couilles qu’il conserve jusqu’au tombeau sauf accident de cheval, essayez de déterminer après quoi il vaut mieux cavaler…
Les matheux-matheuses me diront que même après un krach de neurones tels celui de 1929 ou celui d’avant-hier, il en reste encore assez pour ne pas trop s’ennuyer. Tandis qu’avec un krach des bourses, il ne reste rien pour s’amuser.
Si la nature avait été mieux faite, ou si Dieu (ou son beau-frère ou bien quelqu’un des siens) avait été moins sérieux, il aurait doté l’homme d’autant de couilles que de neurones. Certains me diront : "oui alors mais la bite ? Tu sembles l’oublier un peu…».
Sachant qu’il y a 2 couilles et 100 milliards de neurones pour 1 bite, essayez de déterminer combien de verres de Calvados Dieu (ou son beau-frère ou bien quelqu’un des siens) aurait bus avec un taux d’alcoolémie de 3,77 g/litre pour créer un homme avec 2 bites, 100 milliards de couilles et 1 neurone ?
Mais je sens que je m’éloigne du sujet. Revenons à mon université. Se trouvera-t-il un semblable à qui je pourrai exposer le plus sérieusement du monde mon problème de bites, de couilles, de neurones et de Calva? Ça, c’est la seule et vraie question qui vaille d’être posée ! Parce que des qui vont me parler du plan Fillon, et rond et rond petit patapon, il y en aura autant que de neurones à l’âge adulte dans cette université.
Mais un avec qui rigoler en plus du krach des testicules de 1924, c’est moins sûr. Enfin je dis ça sans savoir. Car je ne suis jamais allée à une quelconque université d’été d’aucun parti. Je vous raconterai ça après la boum de samedi soir, car samedi soir, il y aura une boum dansante ! Je ne sais pas encore si je vais y aller habillée en neurone ou avec la fleur rouge à pois au milieu des nichons qu’a volée pour moi ma copine. Je verrai bien après la première journée. Promis. Je vous raconterai tout.
Sur ce, je vous quitte avec ça. Encore un titre de circonstance :