J+213 : J-2
Plus que 2 jours avant que la marée humaine principalement communiste, mais pas que, coco friendly et pas coco du tout ne débarque au parc de la Courneuve ! Et moi j’ai mal à tous les muscles. Aïe ! Préparer un stand ça fait mal. Je vais être ratatinée, flinguée, morte. Je ne vais ressembler à rien et je ne vois pas très bien comment je vais appâter qui que ce soit, à part peut-être un marchand de sommiers et de matelas. Je ne rêve que de dormir. Et sur personne. Dormir tout court, toute seule, étalée dans toute la largeur de mon lit. Je vous dis ça alors qu’il n’est que 8:07.
L’ambiance de pré-fête est bon-enfant. C’est un immense village de toiles en construction. On avance doucement. Dans les crachotis de musiques diverses, les cris, les rires. Le communiste aime beaucoup parler, discuter. Il s’arrête à tout propos pour refaire le monde. Et dire aussi beaucoup de conneries autour du bar au moment de l’apéro. L’apéro ! Heure propice aux rencontres, aux blagues, au chahutage. C’est le moment privilégié pour ferrer, pour repérer. Et le moment du digestif ou de l’apéro qui se prolonge tard dans la nuit est celui de la récolte. Frottis-Frottas.
A chaque fête de l’Humanité, je glane un amant. D’amoureux jamais. Nous verrons si la récolte 2011 sera comme les précédentes fêtes... Ou si la préparation de la fête est un plus amoureux. Je me suis fait courtiser avant-hier (celui de la main dans le dos, cf. J+210 : A la fête de l’Huma, y’a trop de bonbons ! ) et le galant m’a proposé hier de me raccompagner en voiture. Mais je suis rentrée en scooter. Avec ma copine. Dans le froid et les pattes en l'air. Nous verrons ce soir s’il continue son harponnage. Et si ma condition physique me permet de penser à autre chose que mes muscles endoloris. C'est dur d'être jeune à 50 (+1) ans ! Il faudra qu'il soit très convainquant. Vous en saurez plus demain.
Encore une fois, je vous livre un court billet. Je dois être partie dans une demie heure. Ces préparatifs et ma fatigue élaguent un peu mes réflexions amoureuses. Et je dois mettre ma tenue de chantier.
Je vous quitte. Je vous laisse sur ça. A demain :