J+214 : A l’assautttttttttttttttttttt !!!!!!!!!

Plus qu’une journée avant d’ouvrir le stand à la fête de l’Huma. Mes copines et moi avons fini de décorer le stand et franchement, il a de la gueule. Toutefois, je vais demander au parti communiste de me rembourser l’achat de nouvelles cuisses, ou de nouveaux muscles dans de nouvelles cuisses tant j’ai mal. Et Je ne vais plus jamais être en mesure de faire une quelconque cochonnerie pendant un bon moment tant je suis fatiguée.

Quoique...

Première déclaration hier. Incroyable ! Et la fête n’a pas encore commencé. Et je suis belle, et il aime mon style et je suis comme ci et je suis comme ça. Et moi, je n’ai rien su répondre car je suis peu à l’aise avec les compliments et ça me gêne qu’on me dise tout ça. Je préfère qu’on me prenne d’assaut plutôt qu’on verbalise son trouble, moi qui pourtant aime tant les mots. Joli garçon. Avec une casquette noire et une étoile rouge au milieu.  Il a voulu me faire un bisou et moi j’ai dit « à demain ».  Ma copine l’a trouvé sincère. Moi je ne sais pas. Je lui ai dit qu’il aurait l’occasion de servir des tas d’autres femmes pendant la fête et que tout ça me paraissait un peu prématuré. Nous verrons bien aujourd’hui. Et puis la fête n’a pas encore commencé. Ah oui ! J’oubliais : j’ai aussi dansé au stand d’Haïti avec un très joli Sénégalais qui m’a également dit que j’étais belle. Je vous recommande le stand : le rhum arrangé y est excellent, la nourriture délicieuse et l’accueil généreux.

Qui sait ? Peut-être que je vais collectionner les déclarations durant ce cru 2011 moi...

Ne rêvons pas quand même. Mais bon. C’est quand même bien agréable de se sentir appréciée, de plaire. J’irai promener mes cuisses fatiguées et mon rouge à lèvre et ma queue de cheval avec mon foulard orange dans toutes les belles régions de France et dans le village du monde pour voir si ma cinquantaine et ma salopette pleine de tâches de peinture font le même effet !

Billet très court encore aujourd'hui et peu de réflexion. Nous ferons un vrai bilan lundi. Rencard à 9:00 pour les derniers préparatifs. Ce qui ne nous tue pas nous renforce paraît-il. Donc si ce dernier jour de travail ne m’abat pas, je passerai une très chouette fête.

J'y vais. Des trilliards d'hommes m'attendent ! A l'abordage ! Et à demain pour d’autres palpitantes aventures.