J+392 : WEEK-END ANTI CAPITALISTE

Publié le par jeveuxunamoureux

z49j20ue.jpgCapitaliser du désir, c’est bien (cf. mon billet d’hier :J+391 : PAS SYNCHRONE ). Mais j’aimerais mieux le dépenser. Savoir qu’on plait encore un peu, ça met un peu de baume à l’égo. Mais c’est loin d’être suffisant. Mon problème, c’est que je n’ai vraiment pas l’âme d’une capitaliste. Je ne sais pas faire du profit avec les petites pièces d’or que quelques gentils riches amoureux virtuels sèment sur mon passage. Suis-je une indécrottable noniste ? Je dis « non » comme ça, sans réfléchir, n’obéissant qu’à cet instinct navrant qui ne me fait aimer que les pauvres. Pas vraiment, car je n’aime pas les pauvres d’esprit. Je sais bien que le mieux est l’ennemi du bien et qu’à force de refuser le bien, je n’accorde aucune chance au mieux. Mais je suis ainsi faite.

 

Week-end agréable donc mais teinté de choses désagréables. Devant nourrir le blog politique (cf.link) que j’ai entrepris pour contribuer à ma modeste manière à l’extinction de la droite, il a bien fallu me nourrir de l’écœurante rhétorique de Nicolas Sarkozy et de celle de la le Pen. J’en ai mangé plus qu’à mon compte, de la tartine de droite, et je suis au bord de l’étouffement. Mais on ne combat pas les indigestes programmes de ces dangereux en faisant l’impasse sur les monstruosités qu’ils profèrent, en ne relevant pas les formidables contradictions dans lesquelles ils s’empêtrent.

 

saucisson.jpgMes bains de petite foule dans ces bars chaleureux de mon quartier, dans lesquels s’assemble une faune bigarrée, babas, bobos, anar, gauchistes aux belles gueules, nostalgiques d’un rock pur et dur ou avant-postes d’une musique néo-déjantée, j’en ai besoin moi. Pour me ressourcer. Pas, comme je peux sembler le laisser croire parfois de temps en temps, pour y traquer LUI, l’homme providentiel qui viendra partager une rondelle de saucisson avec moi un jour dans ma cuisine, mais pour me frotter à ces humains imparfaits à tête chercheuse qui croisent le fer de leur parole dans ces lieux surchauffés.

 

 crashbirds.JPG

 Delphine et Pierre (Crashbirds, ce samdi au Mange Disc à Montreuil)

 

Je joins l’utile à l’agréable. Tant que durera cette longue campagne électorale, j’irai y puiser les raisons qui me font croire de toutes mes fibres à « l’humain d’abord ».

 

Court billet aujourd’hui mes amis. Des tas de choses à faire.

 

Sur ce, je vous laisse avec la même incommensurable pourvoyeuse de conneries, j’ai nommé Eve Angeli : « Je ne dors pas par nécessité, mais par besoin ».

 

Allez. Un peu de promo pour mes potes les Crashbirds que je suis allée écouter ce week-end. Elle a une bien belle voix la copine Delphine. Mais ils sont encore mieux en vrai. Et les super illustrations sont de Pierre, l'autre moitié des Crashbirds :

 

  

 
 

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G
Je ne lis pas ton blog par nécessité, mais par besoin
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J
<br /> <br /> Quel véritable gentil commentaire ! Il ensoleille ma journée (sans coup de soleil) !<br /> <br /> <br /> <br />
M
Tant qu'elle ne dort pas par hasard ....
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J
<br /> <br /> Elle pense de manière hasardeuse. La pauvre...<br /> <br /> <br /> <br />
K
ah ben par besoin ou nécessité dors le plus souvent possible, Eve, ça nous fait des vacances ; oui, on comprend très bien tes choix à la façon dont tu les décris et dont tu en fais la pub (ton<br /> petit côté Rolex ?) ; qu'est-ce qu'un homme en comparaison de tout ce dont tu jouis (hi hi) ? :D !
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J
<br /> <br /> Mon côté Rolex !!! Diantre ! Je n'y avais pas songé. Ma montre a 10 euros achetée à la Fête de l'Huma ne donne pas moins bien l'heure... Ou la différence ? Mystère...<br /> <br /> <br /> <br />