J+67 : le retour du chevalier dans notre croisade amoureuse
Hier, j’étais dans un état d’âne très différent de celui d’aujourd’hui. J’avais commencé un billet qui s’intitulait : « A quoi ça sert l’amour sinon à nous transformer en gastéropodes ». Je vous le livrerai prochainement, mais dans une tonalité moins désespérée, car mon preux chevalier est revenu au galop, touché par les phrases tracées sur mes petits cartons de couleur, un peu flippé des promesses qu’il contenait, mais bravement - c’est ça les chevaliers - décidé à affronter la peur que peut inspirer un amour naissant. Du coup, aujourd’hui, c’est moi qui respire. Mon boxeur est parti, pour un bon moment j’espère, et je me sens dans l’état de quelqu’un qui a fumé des calmants, ou qui a trouvé la paix dans la contemplation d’une belle mer sur le coteau d’une lande bretonne.
Pour l’anecdote, je vous livre quand même son horoscope d’hier, les astres ne racontant pas toujours que des conneries :
VIE PRIVÉE :
Vous devriez reprendre le contrôle de la situation, car votre laisser-aller J+67 : le retour du chevalier de notre croisade amoureusepourrait vous mettre dans l'embarras. Il est temps de répondre à une correspondance, avant le dépassement de délai. Remettez les pieds sur terre, rapidement ! .
Elle est ti pas étonnante, Vénus ?
Donc pour remplacer le billet consacré aux limaces, escargots et autres gastéropodes, je vous livre des petites phrases que j’ai écrites hier, pour me détourner de mon boxeur. Certaines sont empreintes des traces qu'il m'a laissées au creux du ventre, mais j’aime bien le résultat final, et puis c'était hier, et puis vous pourrez toujours vous en servir à titre personnel :
Je fais toujours les mauvais choix. J’attendais un miracle financier, un miracle amoureux est venu. Le miracle amoureux vient de partir, j’espère que le miracle financier ne va pas tarder.
Un chagrin d’amour est le meilleur coupe-faim. Chouette ! Je vais maigrir. Et donc je vais plaire encore plus, et donc je vais trouver un nouvel amour et donc encore un autre chagrin d’amour, et donc je vais encore plus maigrir et après, quand je serai trop maigre, je serai morte. C’est un peu lassant et pas très rigolo tout ça.
Pour le chasser de mes pensées - il y est en permanence - j’ai essayé d’imaginer le corps mort de Jean-Marie Le Pen. Malgré toute ma haine, ça n’a pas marché. J’essaierai demain avec celui de Sarkozy sur celui de Berlusconi.
Rien de tel que la sagesse des sages et la sophe des philo, pour essayer de se consoler mais aussi se perdre dans d’autres questions. Ainsi, Confucius a dit : « Le tout est plus grand que la somme des parties ». Des parties génitales ?
Depuis longtemps, je me disais : "un jour, mon prince viendra". Je ne savais pas qu'il s'agissait du Prince de Lu. Je l'ai dévoré en moins de deux.
Et enfin la dernière, ma préférée : Le con qui a dit : « pas de nouvelle, bonne nouvelle » est vraiment un con.
Sur ce, je vous quitte dans d'excellentes dispositions, avec la petite chanson du jour des délicieux Frères Jacques chantant Prévert :