J+96 : back !

Publié le par jeveuxunamoureux

De retour à la case départ. Me voici, belle et zébron (je ne sais pas si on dit  comme ça en verlan mais moi je trouve ça joli) dans ma bonne ville de Montreuil.

 

Bref passage hier soir dans mon bar de quartier, dont un bout de terrasse était occupé par mes petits communistes chéris un peu paf qui vociféraient autour de moult bières. Empoignades verbales, noms d'oiseaux, le débat faisait rage : on y parlait de Karl Marx et de Lénine ! Ca rigole pas à Montreuil !

 

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Aujourd'hui vous aurez un court billet car je réunionne toute la journée et ce dans 2 cafés et 1/2. Aujourd'hui sera un bon jour j'espère : il est question que j'entre au Soviet Suprême, et mon amoureux (qui m'a appelée à nouveau hier) doit me rappeler ce soir pour qu'on se voie. Chouette chouette chouette chouette (j'ai décidé d'arrêter d'écrire Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii chaque fois que je parle de lui car ça risque de vous vriller les oreilles à la longue).

 

Je vais tenter de lui faire étudier avec la plus extrême attention toutes les limites de mon bronzage.

 

Quand même, c'est trop bien d'avoir un amoureux. Pour ne plus le voir. Et puis le revoir. Et c'est bien aussi de ne pas répondre au téléphone. Pour qu'il laisse un message. Et ré-entendre sa voix 12.000 fois et la faire écouter aux copines : "il a une voix sexy, hein ? Vous ne trouvez pas ?". Les copines vous regardent avec un air navré, poussent un soupir, se regardent, et ricanent : "Maiiiiiiiiiiiiii Ouiiiiiiiiiiiii. Il a une voix sexy. Allez. Arrête de faire ta niaiseuse".

 

Je sais. Gna gna gna. C'est niais. Je suis niaise. Et j'adore ça. J'adore ça parce que ça me rend belle, et que les hommes me regardent dans la rue (enfin, je ne me sens plus comme si j'étais ensevelie sous un niqâb).

 

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L'amour libère le corps et rend l'esprit léger. On marche avec un petit air qui chante "tra la la la lère", "youp la boum !" On a envie de faire pouêt pouêt aux passants, de chanter des pommeu des poireu et des scoubidoubidous ouah !

 

Tout ça bien sûr quand tout va bien, car quand tout va mal, on a une tête de sarcophage. J'espère donc que demain matin, je n'aurai pas une tête de sarcophage et que tout se passera comme je l'ai imaginé. Pommeu... Poireu... Et des scoubidoubidous...

 

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Sur ce, je vais prendre connaissance de l'ordre du jour de ma réunion. Et je vous laisse avec ça :

 

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M
<br /> Emancipate ourselves from mental slavery ......<br /> <br /> <br />
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